Des paysages face à un visage, s’emparer d’un territoire qu’on arpente et dont on ramène des plans différents, eau, forêt, au crépuscule, dans ces lumières descendantes, ce moment qui bascule d’un jour à l’autre, de maintenant à l’après.
Un temps à un autre face à un corps et à des paysages instables, incertains, entre gravité et basculement.
Il reste des brèches, des cassures de lumière, parfois jusqu’au presque imperceptible.
Un regard vers le paysage, vers l’image et vers l’ailleurs, un hors-champ.
Filmer le corps qui attend, le corps gêné, entre le naturel et le jeu.
Des voix off, qui viennent de plus loin, rien n’est sûr dans ces voix, qui remettent beaucoup de choses en doute et en péril, on ne voit pus, plus de repères certains et à la fois très silencieux.